Employee story
SPOTLIGHT ON: Deux pompiers parmi d’autres
Andrea et Laetitia comptent parmi la quarantaine de pompiers de Securitas qui travaillent au SGC. Le Conseil européen a décidé d’interviewer les deux pompières actives dans l’institution. Les membres ont donc rencontré, entre deux rondes, Laetitia Dauchot et Andrea Morais, détachées par Securitas. Elles parlent de leur vocation et de leurs missions.
Deux activités professionnelles pour chacune
Andrea travaille depuis 6 mois au Conseil, Laetitia depuis 9 mois. Elles ne sont pas novices pour autant. Laetitia est pompier volontaire depuis ses 18 ans et ambulancière depuis 2 ans dans sa ville de résidence à Spa. Andrea est ambulancière depuis quelques années au sein de la Croix-Rouge de Bruxelles. Laetitia travaille en tant qu’ambulancière en caserne entre 40 et 80 heures/mois et doit être disponible en tant que pompier minimum 100 heures/mois. Ses gardes se font à domicile et elle est payée à la sortie.
Andrea est ambulancière volontaire à la Croix-Rouge à raison de 16 heures/mois, en fonction de ses disponibilités. Elle reçoit un défraiement par garde en poste à l’association.

Vocation passion
La plus grande joie pour Laetitia est d’avoir aidé une femme à accoucher à son domicile. Laetitia avait été formée à cette éventualité mais était loin de penser qu’elle devrait un jour passer de la théorie à la pratique.
Laetitia a toujours eu envie de devenir pompier, déjà petite fille: “être au service des autres, les diverses interventions pompiers… Ça m’a toujours attire malgré le danger que ça peut représenter.
En fait c’est une véritable passion que j’ai pour ce métier. Mais c’est aussi une question de génération. Mes deux grands-pères, mon père, ma tante étaient pompiers, mon frère, mes oncles et mes cousins sont pompiers. Nous étions la plus grande famille à être pompiers”. Andrea s’est toujours intéressée au côté médical et lorsqu’elle a appris qu’il était possible de devenir ambulancière via la Croix-Rouge à Bruxelles, elle ne s’est posé aucune question et s’est lancée pour découvrir très vite qu’elle aimait ce domaine.
La vie en péril
Les femmes ne représentent que 15% des pompiers en France et en Belgique, et elles sont surtout pompiers volontaires plutôt que professionnelles. Alors, est-ce dur d’exercer un métier masculin? “Ce n’est pas un métier facile pour une femme, nous devons savoir intervenir comme un homme, c’est un métier physique. Nous avons un test d’aptitude obligatoire chaque année pour rester opérationnelles. Nous avons aussi des formations chaque mois au sein de nos casernes (théorique et pratique) et des recyclages (tant pompier qu’ambulancier)”.
Laetitia confesse qu’il peut être effrayant de se retrouver dans un milieu d’hommes, il faut du caractère, de l’humour et un esprit d’équipe, montrer que la place d’une femme peut être utile. Et surtout accepter de mettre sa vie en péril n’est pas un choix facile (choix approuvé par le conjoint, les enfants).
Évidemment, leur métier de volontaire est plus difficile que celui au Conseil. “Le plus dur sur le terrain, ce sont les interventions impliquant des enfants; parce que l’émotion peut nous submerger mais aussi parce qu’il est plus délicat d’interagir avec un enfant qu’avec un adulte” témoignent Laetitia et Andrea.
Les rondes de routine
Leur mission au Conseil est essentiellement de la prévention: c’est de veiller à ce qu’il ne se passe rien. Cela veut dire qu’il faut assurer une série de rondes, jour et nuit, pour vérifier chaque extincteur (pour s’assurer qu’ils n’ont pas été déplacés ou utilisés ou abîmés) et chaque sortie de secours (pour contrôler que rien ne bloque leur accès, une poubelle par exemple).
Leur principal type d’intervention est celle du secours à la personne enfermée dans un ascenseur ou un monte-charge en panne. Cela arrive deux à trois fois par semaine si l’on prend les trois bâtiments… Le pompier doit rassurer la ou les personnes bloquées dans l’attente des techniciens. “On doit gérer la nervosité voire la panique des gens coincés, les rassurer et agir avec tact” précise Andrea.
Il arrive aussi que les pompiers doivent intervenir avec le service médical, par exemple pour transporter le/les victime(s). La collaboration est aussi de mise avec les huissiers pour porter assistance aux personnes à mobilité réduite. Un autre type de tâche: la vérification des chantiers qui ont reçu un permis feu, par exemple pour pouvoir utiliser un chalumeau. Nos agents pompiers effectuent un contrôle de routine avant et après les travaux et font le nécessaire (la désactivation du détecteur de fumée, la vérification du matériel de protection et des extincteurs, etc.). Des simples précautions supplémentaires pour veiller à supprimer autant que possible les sources de début d’incendie.
Quand l’alarme sonne
En cas d’alarme, une première équipe est envoyée sur place pour analyser la cause de l’alarme, pendant qu’une deuxième équipe se prépare (en s’équipant de leurs vêtements de feu), toute prête à venir sur le terrain. Heureusement, il s’agit dans la plupart des cas d’une fausse alerte, d’un court-circuit ou d’une autre sorte de panne. Rares sont les débuts d’incendie.
Ne pas hésiter
Les agents pompiers qui sont employés par Securitas sont une quarantaine au Conseil pour les trois bâtiments. Ils assurent votre sécurité 24 heures sur 24. Le message que souhaitent faire passer les jeunes femmes au personnel: ne pas hésiter à appeler le 2000 en cas d’urgence, contacter notre dispatching (JL: tél. 9100, EB: tél. 9200) ou le personnel de la prévention en cas de question – il n’y en a jamais une de trop.
“Rester vigilant et continuer à nous aider (en ne bloquant pas les portes coupes-feu, en éteignant chaque lampe et/ou en fermant les fenêtres lors de votre départ, etc.) pour maintenir la sécurité de tous” concluent Laetitia et Andrea.
Publié dans DOMUS, le magazine du Conseil européen.
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